mercredi 24 avril 2024

(vidrios pulidos,)

Au reste, au demeurant, à l’entour, on est bercé, tout ce tout est démonté, du sucre et du sable, des éclats, cristaux et tessons,

(vidrios pulidos,)

On est ainsi entre les branches, frises de singes et frises d’éléphants, en avance, en retard, en grains perdus, en ce qui fond, suif, cire, courage et ce qui coule, eau, verre, je tremble et tu écoutes, nous sommes au contour, nous sommes à la rampe, dans le temps suspendu, simples, et simplement, le temps suspendu, les armes blanches, les petits morceaux de verre polis, marées, montantes, descendantes, ils y sont, il y sera, et quand la trace brûlera, montante, descendante, un effet, un retour, les flots, le va et vient, serre sur ton cœur la canette dans la navette du monde, file et file, tout est tiré, un fil et puis un autre, le chas, l’aiguillette et tire, tire, file laine, trouve les tourments, la complaisance, les solutions, ce qui résiste,  ce qui plombe, l’entourage, le contour, les objets mêlés, les rubans envolés, sans rancune, sans rancœur aucune, du monde pour comprendre, doigts et ongles effilés,

(vidrios pulidos,)

Un espace et un temps, charpentier joyeux tu as de l’avance, tu as du mouvement, tu plonges les yeux dans le sable, tu sers les cailloux, montagne aride grimpée, tu te berces et tu songes, pieds fourbus, ongles parés, soins et circonstance, le pied frappé, les doigts sensibles, de bosses, de rocs, de cailloux, de chemins encombrés, tu te vois, tu repenses, de fer, de corne, le pied paré, la main servant, tu affines, tu entends, le reste est pour toujours, l’ardeur est importante, cloches, clochers, clochettes, sourire, tu sonnes à l’élévation, dans un courant d’air et d’eau, je te vois traînant dans l’onde pure, petit troupeau perdu, petites choses égarées, il ne reste ni fleurs, ni pierres, la vie avance, l’œil écoute, tu vois ce qui grandit, au reste, au demeurant, à l’entour, on est bercé, tout ce tout est démonté, du sucre et du sable des éclats cristaux et tessons,

(vidrios pulidos,)

Petits éclats polis, de marées montantes, descendantes, ils y sont, il y sera, et quand la trace brûlera, montante, descendante, un effet, un retour, les flots, un cœur de singe, tambour battant, de loin en loin, d’épreuves en épingles, tu vas, tu reviens sur le métier du monde, la vie avancée, les jours tendus, ce qui, ce quoi, pose, rentre, la vie, les hurlements, la sortie, les cailloux, je te vois, tu me tiens, tu cherches, en es-tu encore à dire le va et vient, les outils passent entre les fils, la trame du drap, le cœur tendu, les mains sur le brouillon, un cœur étrange étrangement conduit, tu réduis, tu simplifies tout ici recommence, le fil de la vie, simplement tu bascules, tu tiens, tu reviens, nous sommes en avance, nous sommes au retour, et plus, et loin, les fils lissés et croisés, maille pour maille, du calme, tu dis les choses en avance, un rien,

(vidrios pulidos,)

Du juste, du calme, du serein, il te reste à retourner chaque pierre, le sable plein et lourd, graviers polis, souvenirs et rencontres, va et vient des éclats.

01 août 2023.

samedi 20 avril 2024

(tu y vois le vieux Pan)

(tu y vois le vieux Pan)

A jour, à jour et nuit pour rien pour entendre que le vent souffle ce qui reste est fané je te tiens je te risque tu tiens tout devient les bois et les greniers tout à l’avance tout à combler un reste d’espérance des griffures au ciel je tiens ta route tu traces ce qui reste le tien et le mien les heures effacées les rires plafond tombé vitres soufflées commence et recommence de plus haut de plus loin d’heures en heures nuits en jours façades et fenêtres tout veille nuit par jour en grandes crises bois flottés cœurs étrangers, dures et incompréhensibles branches à fleurir je tiens tu compares ce qui reste devant ce qui attend je suis ici et ici tu observes les nuages les oiseaux les herbes les jours ce qui tient les mains les pieds déliés tout pour toi respirent tiges feuilles écorces il te vient vent cailloux en chemins encombrés saut du temps et le reste les histoires dérangées les rencontres sur le tard les rires les pleurs les joies écartelées on se retourne tout d’ici descend je tourne je tremble tu sers et ce qui reste recommence fleurs arrachées la main tourne les pétales un à un tu recommences étamines cœurs lacérés je tiens tu demandes nous sommes ici à retenir le jour et voir la nuit le mystère la fleur ce qui tient dans la main un bouquet décomposé l’eau évaporée je te demande tu reviens, y être, en somme se voir se parler dire tout ici tient dans la main les fleurs écartelées le calme tu te souviens que dire ceci encore non pareil couleur non pareille odeur non pareille sans grade sans maintien je tourne tu t’affliges y être en tenir, et y et en, ce qui revient du monde des secrets tu penses les courbes allongées les rives sauvages je reçois je tiens tout ici y murmure en murmure il faut tout oublier y construire en remplir la vie avancée les oiseaux oubliés quel monde quel entrain stupeur encore

(tu y vois le vieux Pan)

Il reste après l’orage, il descend de la pluie y voyant en suivant tu retournes auprès d’Apollon et de Bacchus tu vis ici le rêve les bois enchantées les sources, toujours la goutte d’eau en suspension il te reste à retenir le bras des enchanteurs les forces brutes la semence jetée tout germe on se consomme  une perle d’eau sur le rebord une margelle ancienne reconnaissons ce qui vient les eaux en avance au retour tout est rassemblé restez silencieux admirez peuple qui dort  bouches qui caressent je suis au détour tu me cherches à la croisée, pour dire pour entendre pour tordre réclamer une mesure semence en plus à l’avant au seuil au-devant des nuages tu restes tu résides petit homme courbé il te reste à définir la place de chacun le registre les tuiles envolées ici encore à jour en nuit pour rien pour entendre que le vent souffle.

(tu y vois le vieux Pan)

31 juillet 2023.

Retour, " (la terrible opacité des corps) ".

point par point
objet de rupture
clarté au loin

incertitude

la voix du sable
ses paroles grises
une bataille
ensemencée
de rires graves

en souvenance

racines du ciel
dans la nuit noire
la joie demeure
les étoiles jouent
une danse folle

recommencement

poids de la lune
les heures s’émeuvent
rêves en miettes
les portes appellent
les soirs de miel

une évidence

les cœurs palpitent
l’orage lave
l’œil du jour
cailloux et sable
épousent la terre

consolation

une ombre pâle
aux mains gantées
trace le signe
yeux éblouis
cœurs aveuglés

silence à peine
du jour premier
des heures pleines
des herbes brûlées
images rêvées

la vie sans fin
le mot oiseau
dans le ciel bleu

Maria-Dolores Cano, 20 avril 2024 à 11:15.

lundi 15 avril 2024

(la terrible opacité des corps)

Et faisant face à ce qu’il faut vraiment et vraiment de points en points objets et volontés ruptures et clartés de loin en loin de preuves en incertitudes tu es au plus profond tu tournes et tu observes voix incomplètes chaleurs et sables gris tu restes de ce qui fut montagne combats et batailles dieu montré seulement et seulement reçu pour le reste du temps ce qui compte ce qui est dû paille bataille sourire dur et champs ensemencés rire dur craintes vents et cailloux graviers ignorés ruptures et convenances du grand du loin trésors et infortunes de loin en loin proche et lointain profond tables posées l’eau et le feu les grains levés racines plongées dans la nuit le temps le plus noir on observe on devine on tient de tout à tout on se devine tu rougis et j’espère maison avancée calme reconnu de restes de joies et fraîcheurs de langueurs étalés allongés nous sommes à la rupture temps reposé calme déposé pour ne rien comprendre il y est il y fut il y sera loin et proche les étoiles gravitent tout poids parait et recommence poids posé poids tenu tout grandi du fond du loin proche et lointain connu et en avance les heures les jours ce qui reste devant à venir à grandir on pose on dépose on encombre loin de loin tout devant les rêves évanouis les portes closes demeurées le miel sous la spatule le rire dans la main le cœur joyeux les évidences poches tournées œil à la renverse dans le temps avant l’orage dans la pente du jour un grand orage des histoires cailloux mêlés cœurs dépassés devant le temps tout passe on se reprend je suis dans sa plus grande certitude l’abandon le grain levé la racine pivote devant le temps devant le rien sur ce qui reste et te console au-devant au plus grand sans ombres sans secousses le poids terrible la certitude l’opacité les doigts gantés les pieds posés je tourne tu comprends tu refermes les ombres et la joie pour toujours et pour jamais

(la terrible opacité des corps)

Les yeux éblouis je tremble tu comprends tu fermes je devine cœur outragé silence rompu le temps le plus noir on observe on devine on tient de tout à tout on se devine les étoiles gravitent tout en poids parait et recommence poids posé poids tenu tout grandi du fond du loin proche et lointain de ton d’innocence de jour levé d’heures accomplies de ce qui reste à ce qui nous devine nous sommes à entendre à recommencer du plus court du plus tendre terriblement se le dire penser gestes et mots figures et herbes brûlées on te devine tout de tout on imagine sensible et retenu tout te voit et tu devines cœur carré

(la terrible opacité des corps)

Nous y serons lampe allumée triangle et cercle cœur étreint et marche lente de plus en plus de rires en témoignages vie avancée vie figurée disons ce qui revient donnons les mots pour la route force et fragilité

31 juillet 2023.